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La structure bancaire dans le processus de financement de l’économie camerounaise/ created by Donatien Ezé-Ezé

By: Material type: TextTextSeries: Africa development ; Volume 26, number 3/4Dakar: CODESRIA, 2001Content type:
  • text
Media type:
  • unmediated
Carrier type:
  • volume
ISSN:
  • 08503907
Subject(s): LOC classification:
  • HC501 AFR
Online resources: Abstract: L'objet de cette étude est une interrogation sur la place de la structure bancaire dans le processus de financement de l'économie camerounaise. Apparaît non seulement l'influence déterminante de la structure bancaire héritée de la période coloniale sur la nature des financements, mais aussi la relation inverse telle qu'elle résulte de la réaction des agents économiques face au rationnement constaté du crédit dans le contexte. Pour obtenir un système bancaire plus performant, les autorités monétaires camerounaises pourraient limiter le nombre des banques et augmenter leur taille, et insérer les tontines, principale composante du secteur financier informel. Celles-ci joueraient alors le rôle de relais entre les banques et les agents économiques à faible revenu qui sont pour le moment exclus des circuits formels de financement. Un tel changement d'optique serait accompagné d'un changement de la nature des banques camerounaises. Priorité serait alors donnée aux banques locales et groupes régionaux pour lesquels la collecte des ressources internes constitue une condition fondamentale de la croissance. Bibliogr., notes, réf., rés. en français et en anglais.
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L'objet de cette étude est une interrogation sur la place de la structure bancaire dans le processus de financement de l'économie camerounaise. Apparaît non seulement l'influence déterminante de la structure bancaire héritée de la période coloniale sur la nature des financements, mais aussi la relation inverse telle qu'elle résulte de la réaction des agents économiques face au rationnement constaté du crédit dans le contexte. Pour obtenir un système bancaire plus performant, les autorités monétaires camerounaises pourraient limiter le nombre des banques et augmenter leur taille, et insérer les tontines, principale composante du secteur financier informel. Celles-ci joueraient alors le rôle de relais entre les banques et les agents économiques à faible revenu qui sont pour le moment exclus des circuits formels de financement. Un tel changement d'optique serait accompagné d'un changement de la nature des banques camerounaises. Priorité serait alors donnée aux banques locales et groupes régionaux pour lesquels la collecte des ressources internes constitue une condition fondamentale de la croissance. Bibliogr., notes, réf., rés. en français et en anglais.

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